Plus économique Les Français pédalent aussi pour faire des économies. C’est même l’argument avancé par 42 % des urbains dans une étude de l’Union sports et cycles. Et ils ont raison ! D’après une étude de la Ville de Paris, un parcours de 2,6 km coûte 2,4 euros par mois contre 194 en voiture. Et le temps de trajet est quasiment identique, autour de 15 mn. En outre, la société toute entière y gagne. Des chercheurs ont évalué que rouler à vélo coûtait 6 fois moins cher qu’en voiture si l’on intègre les gains en termes de pollution, d’accidentologie, d’encombrement urbain… La Fédération européenne des cyclistes a calculé que l’ensemble des effets positifs du vélo rapportait 150 milliards d’euros. Moins polluant Pour avancer, une voiture a besoin d’essence ou de diesel (rarement d’électricité) alors qu’un vélo se contente de vos muscles. Sauf les vélos à assistance électrique (VAE) qui sont équipés d’une batterie. Résultat : chaque kilomètre de supplémentaire parcouru à vélo permet d’économiser 30g de CO2. D’après l’Observatoire régional de santé d’Ile de France, si 20 % des trajets quotidiens se faisaient à vélo, une baisse annuelle de 50 tonnes de particules fines pourrait être enregistrée. Le cycliste lui-même est exposé à un tiers de moins de polluants qu'un automobiliste. La baisse de pollution sonore est difficilement quantifiable mais peut se révéler très sensible sur certains axes routiers. Plus ludique Le vélo fait partie des activités favorites des enfants. D’après l’étude d’Attitude prévention, les 6-17 ans la classe en 3ème position derrière les sports collectifs et la danse. Rien de tel qu’une randonnée cycliste pour satisfaire toute la famille. Par ailleurs, l’apprentissage du vélo développe la confiance en soi de l’enfant, sa proprioception (perception des différentes parties du corps), l’équilibre… |